Benoît van Doosselaere père et grand-père Engagé

  L’existence d’une identité bruxelloise est aujourd’hui un fait reconnu par tous.  Et pourtant celle-ci n’est traduite ni dans la construction institutionnelle de notre pays, ni dans le rapport de la région bruxelloise avec les autres régions du pays ni même dans son organisation interne. Les grandes questions qui façonneront la capacité pour Bruxelles d’aller au devant de sa destinée manifeste de ville-région-capitale-métropole ne sont pas abordées dans le débat politique actuel : Bruxelles, région à part entière dans une Belgique à quatre régions, Bruxelles, centre d’une grande zone métropolitaine où trois régions doivent coopérer, Bruxelles, entité urbaine fragmentée en 19 communes qui lui font concurrence, Bruxelles, capitale multiple au destin européen. Tout choix est conditionné à un ensemble nettement plus large que nos 19 communes. Ceci ne justifie nullement de ne pas en débattre. Toutefois pendant ce temps, l’ensemble du pays et principalement les deux grandes région...

  L’UE doit pouvoir taxer des importations fabriquées ou conçues dans des conditions interdites chez nous ou par exemple avec une main d’œuvre payée en dessous du minimum préconisé par l’OMC. Toutefois cette taxe doit être entièrement redistribuée aux agriculteurs ou industrielles concurrencés afin de les soutenir dans leurs transformations. C’est la seule façon pérenne de sauver nos emplois. Saskia Bricmont, tête de liste Ecolo : « L’Union européenne doit pouvoir récolter des taxes » Pour financer les investissements nécessaires, il faut d’abord apprendre à réduire les dépenses inutiles, entre autres celles que qu’Ecolo valide régulièrement . Cependant, l'Union européenne doit avoir le pouvoir d'imposer des taxes sur les importations fabriquées ou récoltées dans des conditions interdites en Europe ou réalisées avec une main-d'œuvre rémunérée en dessous du minimum recommandé par l'OMC. Ces taxes par contre, devront impérativement être entièrement redistribuées aux agric...

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 La cybercriminalité ; un phénomène à prendre au sérieux ! Comment le groupe de hacker russe “sandworm” est en passe de devenir une menace mondiale. Sandworm, un groupe de pirates informatiques lié aux services de renseignement russes, est en passe de devenir une menace mondiale, a averti mercredi une importante société de cybersécurité. Mandiant, une filiale de Google, a déclaré avoir repéré des opérations malveillantes menées par ce groupe dans des endroits du monde entier. “Avec un nombre record de personnes participant à des élections nationales en 2024, les antécédents de Sandworm en matière de tentatives d’ingérence dans les processus démocratiques augmentent encore la gravité de la menace que le groupe peut représenter à court terme.” Sandworm a ciblé à plusieurs reprises les institutions électorales occidentales, y compris celles des pays membres actuels et futurs de l’OTAN, selon le rapport de Mandiant.

  Nous avons fait l’erreur de croire qu’il était intelligent de sous-traiter nos usines. Aujourd’hui nous avons perdu la main et notre consommation est devenue dépendante de nos anciens sous-traitants. Aujourd’hui nous sommes dans la peau de mendiants au niveau de nos importations. On l’a vu clairement pendant le Covid avec la pénurie de médicaments ou de masques. Aujourd’hui c’est le cas avec le matériel militaire que nous n’arrivons pas à produire nous-mêmes en quantité suffisante. S’il y a moins de dix ans, 4 pays européens comptaient parmi les 8 plus grandes puissances économiques, aujourd’hui il n’y en a plus que 2 et bientôt il n’en restera que 1. Tandis que la puissance globale de l’Europe gardera sa place dans le top 3 mondial. Ensemble, l’Europe peut donc résister. C’est cette résistance que veulent briser la Russie ou la Chine afin que chaque pays européen, trop faible tout seul, ne puisse plus leur résister.

 Je maintiens mon engagement à discuter de l'Europe, de manière récurrente et résolue. L'Europe représente l'opportunité unique de reprendre le contrôle de notre destin collectif à l'échelle continentale.  Ce n’est qu’a ce niveau que nous avons la capacité de défier les multinationales et de répondre aux défis posés par des puissances autoritaires telles que la Russie ou la Chine, qui cherchent à fragiliser nos démocraties. Plutôt que de la critiquer, il est essentiel de se poser les questions pertinentes : quel type d'Europe souhaitons-nous dans un monde en crise et en transition ?  Comment voulons-nous façonner cette entité héritée de l'histoire, qui représente notre meilleure opportunité en tant que puissance européenne en devenir ? C'est l'épopée majeure de notre époque. Et si elle mérite d’être améliorée, elle mérite d’être défendue.